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Bienvenue à nouveau sur TAMAS champignons ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique tout ce que j'aurais aimé savoir avant de créer ma ferme à champignons. Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement ! 🙂
Les champignons, pour pousser, ont besoin d’un climat spécifique : humidité élevée, renouvellement d’air important et température adaptée.
Vous vous demandez peut-être comment créer ce genre d’environnement pour votre propre culture ?
Je vais vous le montrer dans cet article, car je viens d’arriver au bout (ou presque) de la construction de ma nouvelle chambre de culture. C’est donc l’occasion parfaite de vous montrer comment mettre en place un bon contrôle du climat pour la culture de champignons.
L’éclairage pour les champignons
Au plafond, j’ai installé des LED blanches, tout ce qu’il y a de plus classique. Cela suffit largement pour créer la lumière nécessaire à la fructification.
Pour l’instant, j’en ai allumé une sur deux, car la lumière me semblait un peu trop forte. Je teste différentes configurations : une seule rangée, deux, ou peut-être une disposition différente.
En général, les champignons n’ont pas besoin de beaucoup de lumière, juste d’une indication de direction pour pousser correctement.
Je verrai dans les prochaines semaines si la lumière se diffuse bien jusqu’aux étages inférieurs. Beaucoup de champignonnières fonctionnent ainsi, donc je pense que cela ne posera pas de problème.
L’humidité : un paramètre essentiel du contrôle du climat
La première chose à maîtriser pour le contrôle du climat dans une salle de culture, c’est l’humidité.
Pour la créer, j’utilise un humidificateur ultrason placé à l’extérieur de la salle. L’entrée d’humidité se trouve en haut du mur, et la brume est soufflée à l’intérieur via un tuyau.
J’ai choisi de placer la majorité du matériel (humidificateur, ventilateur, etc.) à l’extérieur, afin de faciliter le nettoyage et d’éviter toute condensation sur les surfaces électriques.
Renouveler l’air sans perturber le climat
Le renouvellement d’air est crucial pour maintenir un bon contrôle du climat et éviter l’accumulation de CO₂ dans la pièce.
Sur le toit, j’ai installé un ventilateur d’extraction, un modèle que j’apprécie particulièrement pour sa facilité de nettoyage. Les pales sont accessibles, démontables, et je peux glisser la main dans le tuyau pour tout nettoyer en profondeur — indispensable quand on travaille avec des spores et de l’humidité.
Ces ventilateurs ne sont pas faits pour tirer à travers un filtre, ils servent uniquement à extraire l’air directement vers l’extérieur. C’est largement suffisant pour une petite salle de culture.
L’humidificateur ultrason
C’est le même modèle que j’utilisais dans mon ancienne champignonnière. Il fonctionne avec des pastilles ultrason au fond d’un bac d’eau.
Un ventilateur pousse ensuite la brume créée par les pastilles dans le tuyau relié à la salle de culture.
J’ai également ajouté une protection anti-poussière et anti-insectes, pour éviter que quoi que ce soit ne pénètre dans le système.
Pour l’instant, l’humidificateur est relié à une cuve d’eau manuelle, mais je compte bientôt le connecter directement au réseau d’eau afin de maintenir automatiquement le niveau d’humidité sans rechargement.
👉 Pour fabriquer votre propre humidificateur, rendez-vous sur cet article ou cette vidéo.
Automatiser le contrôle du climat
À l’entrée de la pièce, j’ai installé tous les contrôleurs pour qu’ils soient facilement accessibles.
- Humidité : pour le moment, l’humidificateur est relié à un minuteur par cycle. Si vous utilisez le même principe, je vous conseille de commencer avec un réglage de 5 minutes ON / 55 minutes OFF, puis d’ajuster selon le taux d’humidité observé avec un hygromètre.
- CO₂ : j’ai un contrôleur de CO₂ relié à l’extracteur. Dès que le taux atteint 800 ppm, le ventilateur s’allume et s’éteint une fois redescendu autour de 500 ppm.
- Lumière : elle est branchée sur un minuteur électrique classique, réglé sur 10 h ON / 14 h OFF. Entre 8 et 12 heures de lumière par jour, c’est parfait.
Grâce à ces contrôleurs, le contrôle du climat devient automatique, et il n’y a plus besoin d’intervenir sans cesse. C’est un confort énorme quand on cultive plusieurs variétés en même temps.
L’isolation
Pour la température, je ne dispose pas encore de chauffage ni de refroidissement spécifiques. La salle est bien isolée, donc la température reste stable naturellement.
Je verrai cet hiver si j’ai besoin d’ajouter un peu de chauffage, ou si la température ambiante suffit pour maintenir une bonne croissance.
Chaque saison amène son lot de réglages, et c’est tout l’intérêt d’un bon contrôle du climat : observer, adapter, ajuster.
Conclusion
Mettre en place un bon contrôle du climat dans une salle de culture demande du temps, des tests et un peu d’expérience.
Mais une fois les bons réglages trouvés, tout devient fluide : l’air, l’humidité et la température se régulent d’eux-mêmes, et les champignons poussent dans les meilleures conditions possibles.
