Bienvenue sur TAMAS CHAMPIGNONS ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique comment créer votre ferme à champignons. Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur TAMAS champignons ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique tout ce que j'aurais aimé savoir avant de créer ma ferme à champignons. Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement ! 🙂
Aujourd’hui, je vais vous parler de l’erreur à ne pas faire lors de la création d’une ferme de champignons.
Cette erreur, je l’ai commise, bien sûr. C’est pourquoi j’écris cet article pour vous en parler. C’est une erreur que la plupart des personnes qui veulent créer des fermes de champignons vont faire, tout simplement parce que c’est un peu dans l’air du temps, dans le milieu agricole, de vouloir tout maîtriser de a à z.
L’erreur la plus courante à ne pas faire
Cette erreur consiste à vouloir tout faire en même temps. C’est-à-dire, dans le cas spécifique des champignons, vouloir à la fois préparer son substrat, ce qui est déjà quelque chose de compliqué et différent par rapport à la plupart des cultivateurs en France. Ainsi que vouloir cultiver son mycélium et vouloir sélectionner ses souches. On peut récupérer des souches commerciales ou chercher des souches sauvages, ce qui est vraiment tentant, mais que je n’ai pas encore fait pour des raisons que je vais vous expliquer.
Pourquoi il ne faut pas tout vouloir faire en même temps ?
Comme je le disais, dans toutes les entreprises agricoles, beaucoup de gens veulent tout faire, car en faisant tout, on peut avoir un contrôle plus important sur le type de champignons que l’on fait pousser. On peut les sélectionner pour qu’ils s’adaptent mieux à notre substrat, notre terrain et notre climat. Tout cela peut être très intéressant.
Mais le problème, c’est que lorsque l’on veut tout faire en même temps et que l’on apprend en même temps, il est difficile de savoir d’où viennent les problèmes.
Comment s’y prendre alors ?
Mon conseil est donc de commencer par la fin.
C’est-à-dire, d’abord, acheter un kit à champignons et les faire pousser chez soi pour voir si cela nous plaît. Ensuite, passer à l’étape suivante en achetant des blocs prêts à fructifier à un autre producteur et construire une chambre de culture avec contrôle de l’humidité, ventilation et lumière pour voir si nous pouvons bien contrôler les paramètres.
Cela permettra de savoir si le problème ne vient pas des blocs de substrat si nous sommes sûrs de leur qualité. Souvent, il n’y a pas de problème avec cela, mais avec nos paramètres de culture.
Ensuite, dès que nous avons réussi à régler ces paramètres, nous pouvons passer à l’étape suivante, c’est-à-dire commencer à préparer notre propre substrat. Si des problèmes surviennent, nous saurons que cela vient du substrat que nous avons créé et non des paramètres de culture que nous maîtrisons déjà, ou du mycélium que nous achetons.
Il faut procéder étape par étape, à reculons.
J’ai moi-même fait cette erreur
J’ai voulu faire mon propre mycélium pour avoir accès à une plus grande variété de souches. Mais cela s’est avéré très compliqué.
Il faut un laboratoire, du matériel spécifique et des techniques différentes. J’ai rencontré de nombreux problèmes et je ne savais pas d’où ils venaient, si c’était de mon mycélium ou du substrat que je préparais.
En fait, à cette époque, étant débutant, il y avait des problèmes dans les deux, et je l’ai réalisé seulement en achetant mon mycélium. J’ai réglé les problèmes liés au substrat, puis j’ai repris la préparation du mycélium, pour me rendre compte qu’il y avait encore des problèmes dans ma méthode de préparation.
Ainsi, sur ma ferme, je n’ai pas encore commencé à produire mon propre mycélium, mais c’est toujours un projet d’actualité. Dans les mois à venir, je vais essayer de le faire moi-même, mais progressivement et à reculons.
Mon conseil aux débutants qui ne veulent pas faire la même erreur
Mon conseil pour toute personne qui se lance dans la création d’une ferme de champignons est donc de commencer par la fin, en contrôlant d’abord les paramètres de culture, puis en passant au substrat, puis au mycélium, et éventuellement un jour, en se lançant dans la sélection de souches sauvages ou simplement dans la sélection des spécimens les plus adaptés à notre substrat et à notre climat local.
Dans le monde des champignons, il y a souvent trois métiers distincts : ceux qui préparent le substrat, ceux qui produisent le mycélium, et ceux qui cultivent les champignons. Si ces trois métiers sont séparés, c’est qu’il y a une raison : ils sont bien différents. Vouloir les réunir peut être une ambition louable, mais il faut avancer étape par étape, sinon on ne peut jamais vraiment savoir d’où viennent les problèmes.
Avec cette approche méthodique, à chaque étape, vous pourrez identifier les problèmes, souvent liés à la contamination, à une mauvaise colonisation ou à une mauvaise fructification, et les résoudre pour passer à l’étape suivante. Théoriquement, vous pourrez ainsi maîtriser toutes ces étapes. C’est mon objectif.
Conclusion
Si vous voulez suivre mes progrès dans ce domaine, je vous invite à continuer à suivre mon blog et ma chaîne YouTube. Je publierai régulièrement de nouveaux contenus où je partagerai mes expériences et mes tests, notamment sur la préparation du mycélium. Ça a l’air prometteur, et je vous tiendrai informés de mes avancées. À bientôt !