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Bienvenue à nouveau sur TAMAS champignons ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique tout ce que j'aurais aimé savoir avant de créer ma ferme à champignons. Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement ! 🙂
Vous êtes-vous déjà demandé si les champignons que l’homme est capable de cultiver ont une particularité commune ? Et bien oui, ce sont pour la plupart des champignons saprophytes. Leur spécificité : ils décomposent la matière. Ce n’est pas le seul type de champignon qui est cultivable. Certains champignons parasites et symbiotiques sont aussi cultivables. Malgré tout le nombre de champignons saprophytes cultivable est beaucoup plus élevé. Cela pour plusieurs raisons que je vais développer dans cet article.
Qu’est-ce qu’un champignon saprophyte ?
Tout d’abord, commençons avec la définition du Larousse : « saprophyte », se dit des végétaux supérieurs, des champignons et des micro-organismes qui se nourrissent de matières organiques mortes.
La spécificité des champignons saprophytes est de décomposer la matière morte.
Ce sont des organismes qui sont capables de décomposer le bois. En forêt, ils se nourrissent de tout ce qui se retrouve au sol. Tous les arbres qui tombent, les branches et les feuilles. Ce qu’on appelle humus, c’est donc la matière qui a été décomposée par ces champignons. Sans eux on ne pourrait plus marcher tranquillement, car il y aurait des arbres partout qui ne seraient pas décomposés.
Ils vont aussi décomposer des cadavres d’animaux, des matières fécales, tout ce qui se retrouve au sol.
Les champignons saprophytes : plus facile à cultiver
Cette caractéristique principale les rend plus facilement apprivoisables en situation de culture artificielle. Car contrairement aux champignons parasites ou symbiotiques, il suffit de leur « donner à manger » pour qu’ils se développent. Notre champignon va consommer la matière qu’on lui donne et lorsque les conditions sont réunies, il va déclencher sa fructification.
Par exemple, on donne à notre champignon de la paille (matière morte cellulosique). Il la colonise et donc la consomme, tout en la décomposant. Lorsqu’il détecte qu’il n’y a plus de nourriture à disposition, il déclenche sa reproduction pour assurer sa survie. C’est là que les carpophores apparaissent, dans le but de disséminer des spores au alentour, en espérant tomber sur plus de matière morte à décomposer.
Les champignons symbiotiques, quant à eux, reposent sur une relation mutualiste avec un autre champignon, un végétal ou une bactérie. Si on veut les cultiver, il faut arriver à reproduire cette relation, ce qui est beaucoup plus compliqué. Même si l’on y est arrivé pour certaines espèces comme la truffe.
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Les deux types de champignons saprophytes
Il existe deux grandes familles de champignons saprophytes.
Les décomposeurs primaires
Les primaires, ce sont ceux qui vont décomposer plutôt les matières qui ne sont pas du tout dégradées comme les branches d’arbres, les feuilles et les autres végétaux.
Les champignons qui poussent sur les arbres sont souvent des décomposeurs primaires.
Les décomposeurs secondaires
Les secondaires consomment la matière qui a déjà été partiellement dégradée. Par une fermentation, des bactéries ou un autre champignon. Ce sont eux qui décomposent aussi les cadavres d’animaux et les déjections.
Les champignons de paris, par exemple, sont des décomposeurs secondaires. Ils sont généralement cultivés sur du fumier.
Conclusion
Vous savez maintenant pourquoi la plupart des champignons cultivables sont des champignons saprophytes. Ils consomment la matière morte en décomposition. Sans eux les végétaux et les cadavres d’animaux s’amoncelleraient à l’infini.
Les champignons saprophytes se divisent donc en deux familles. Les décomposeurs primaires et les décomposeurs secondaires.
Pour terminer, on peut rajouter que certaines espèces comme le pleurote marche sur les limites de ces définitions. Il est à la fois décomposeur primaire mais aussi secondaire. Parfois, dans certaines situations, on peut même le considérer comme un champignon parasite.
Si cet article vous a plu ou si vous souhaitez apporter plus de détail à ce sujet, n’hésitez pas à vous exprimer en commentaire.