Bienvenue sur TAMAS CHAMPIGNONS ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique comment créer votre ferme à champignons. Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur TAMAS champignons ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui vous explique tout ce que j'aurais aimé savoir avant de créer ma ferme à champignons. Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement ! 🙂
Cultiver les champignons en 5 grandes étapes qui restent toujours les mêmes, quelle que soit l’espèce cultivée.
Les méthodes diffèrent d’une champignonnière à l’autre, mais le processus reste le même.
Dans cet article, vous allez découvrir ces étapes et comment les réaliser avec succès.
1 – Se procurer du mycélium
La première étape pour cultiver les champignons est basique, mais indispensable. Il faut trouver du mycélium.
Bien sûr on peut aussi cultiver son propre mycélium, mais je ne le conseille pas au débutant.
On trouve du mycélium auprès d’autres myciculteurs ou auprès de laboratoires qui sont spécialisés dans ce domaine.
Voici une liste de fournisseurs fiables.
Il faut d’abord choisir une souche qui est adaptée au climat dans lequel vous cultiverez le champignon et au substrat que vous utiliserez.
Les pleurotes sont souvent conseillés aux débutants pour leur vitesse de croissance et leur résilience face à la concurrence. De plus il en existe tellement de variété qu’il y en aura forcément une qui correspondra à votre climat.
2 – Préparation du substrat pour cultiver les champignons
Choix du substrat
Ensuite vient l’étape du choix du substrat et de sa préparation.
Bien sûr le meilleur substrat reste celui que vous pourrez vous procurer facilement. Cliquez ici pour en apprendre plus sur le meilleur substrat pour cultiver les champignons
Encore une fois les pleurotes sont un excellent choix pour les débutants, car elles s’adaptent à une grande variété de substrats : de la paille à la sciure de bois, en passant par tous les « déchets » végétaux auxquels vous pourrez penser (rafles de maïs, cosses de céréales, balles de riz…).
Humidification du substrat
Vous avez votre mycélium et le substrat qui va avec, super !
Maintenant il faut l’humidifier correctement.
Avec la technique du trempage et égouttage, vous obtiendrez sans effort l’humidification parfaite.
Pour la paille, le taux d’humidité maximum est de 70%.
Mais tous les types de substrat ne peuvent pas être trempés. Il faut alors rajouter la quantité exacte d’eau.
Pour la sciure, le taux d’humidité conseillé se situe entre 55 et 60 %.
Il vaut mieux être trop sec que trop humide. Sinon votre mycélium risque d’étouffer et de ne pas se développer correctement.
Une règle générale à retenir est qu’il faut atteindre la capacité de rétention maximum. C’est-à-dire quand vous prenez une poignée de substrat dans vos mains, et que vous serrez, aucune goutte ne tombent mais une boule se forme.
Pasteurisation du substrat
La préparation du substrat se termine par la pasteurisation. Afin d’éliminer une majorité de micro-organismes concurrents naturellement présents dans toute matière organique.
Ici, plusieurs méthode existent.
L’étape du trempage peut être aussi celle de pasteurisation à chaud ou à froid .
Vous pouvez aussi pasteuriser en sacs résistant à la chaleur.
Ou encore, stériliser totalement le substrat grâce à une cocotte minute ou un autoclave.
3 – Inoculation du substrat pour cultiver les champignons
Si vous pasteurisez à chaud, attendez que le substrat refroidisse en dessous de 38°C.
La troisième étape est celle de l’inoculation aussi appelée lardage.
C’est une étape assez délicate, car c’est ici que la plupart des sources de contaminations sont regroupées.
La propreté est indispensable. Il faut travailler dans un environnement semi-stérile voir stérile.
Cultiver les champignons c’est aussi beaucoup de nettoyage !
C’est ici que vous allez mélanger le mycélium avec votre substrat.
Soit en rajoutant du mycélium à votre contenant de culture, soit en rajoutant des couches de substrat puis de mycélium à votre contenant.
Dans tous les cas, avant de procéder, lavez-vous bien les mains au savon puis à l’alcool et portez des gants c’est mieux. Nettoyez bien toutes votre surface de travail à l’alcool. Ainsi que vos contenants si ce sont des contenants réutilisables.
Le taux de lardage varient selon les méthodes employées.
Plus vous mettrez de mycélium, plus la colonisation du substrat sera rapide. Le taux se situe entre 3 et 20 % du poids du substrat humide.
Enfin, scellez votre contenant et placez-le en incubation.
4 – Incubation du substrat pour cultiver les champignons
Pendant l’étape d’incubation, il n’y a pas grand-chose à faire à part observer et vérifier que tout se passe bien.
Le tout est de placer votre substrat dans un endroit maintenu à 20°C minimum, 25°C maximum. Dans le noir ou au moins sans contact direct à la lumière du soleil.
Selon l’espèce, l’incubation prend 2 à 8 semaines.
Pour le pleurote c’est 10 à 20 jours.
Observez votre substrat si le contenant est transparent. Vous pourrez voir si d’autres micro-organismes se développent à l’intérieur. Il y en a plein de différents, mais le plus commun est le trichoderma, la moisissure verte qui se développe sur les fruits pourris.
Si votre contenant n’est pas transparent, attendez la fin de la période d’incubation pour l’ouvrir et observer.
5 – Fructification et récolte des champignons
Quand votre substrat est complètement colonisé, vous pouvez passer à la dernière étape pour cultiver les champignons, la fructification.
Pour apparaitre, le champignon doit subir un choc. Ce choc se traduit par un changement d’environnement. Une diminution de la température, un taux de CO2 bas, une humidité très élevée, ou même un choc physique.
Tout dépend de l’espèce et de ses besoins.
Vous pouvez explorer les fiches de culture pour en savoir plus sur les besoins de chaque espèce.
On peut induire ce stress en mettant simplement son substrat dans un espace de culture adaptée. On peut aussi le mettre au frigo une nuit ou le tremper complètement dans l’eau.
Les primordia qui sont comme les bourgeons de champignons apparaitront généralement entre 3 et 6 jours.
C’est une phase sensible, tout changement dans les conditions de culture peut altérer la qualité finale des champignons.
Ils continueront de se développer et quelques jours plus tard vous aurez de super champignons prêts à déguster.
Enfin d’abord il faut les récolter, à la main pour les pleurotes. Et enlever le reste de substrat qui peut se trouver à la base de la grappe.
Vous pouvez les conserver une semaine au réfrigérateur, mais c’est toujours le meilleur extra frais.
Conclusion
Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout, j’espère qu’il vous aura plu et qu’il vous donnera envie d’explorer le monde de la culture de champignons.
Apprendre comment cultiver les champignons vous intéresse? Je vous conseille de lire mes articles : culture de pleurotes sur paille et culture de champignons sur sciure de bois.
Ou de télécharger le guide pour créer sa ferme à champignons avec grâce au lien juste en dessous.
À bientôt.